Nom : Isabelle Parmentier
Age : 35 ans
Adresses : Rue Basse, à Uccle
Cabinet de kinésithérapie : Av Boetendael, à Uccle
Situation familiale : Séparée – une mère décédée –
une sœur âgée de 31 ans
Métier : kinésithérapeute, spécialisée en RPG
(Revalidation Posturale Globale)
Allure physique, style vestimentaire : énergique,
simple
2 Hobbys : la marche, le jardinage
3 proches : - Un copain d’études, prof de gym
Vinciane, copine médecin généraliste
Annie, copine qui tient un petit restaurant
Un trait de caractère : sensible, serviable
Ce qui la rend sympathique : son empathie pour
autrui, sa sensibilité
Ce qui la rend antipathique : aimable mais ne mâche
pas ses mots pour affirmer ses
Opinions quand il la faut.
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C’était pas une bonne idée de débouler
chez Ikéa un samedi matin, conclut Isabelle en se débarrassant de sa veste à la
maison.
Le magasin était plein à craquer mais bon… elle n’avait
pas le choix. Il fallait acheter sans tarder un grand miroir vertical pour
compléter son nouveau cabinet de soins. Vite fait, bien fait, et avec livraison
à domicile !
Rien à voir avec ce miroir, ici dans le vestiaire à
l’entrée de la maison : petit, rond, tout simple mais sympa et pratique
pour maîtriser rapidement une mèche rebelle!
Tout compte
fait, il y en a beaucoup, des miroirs dans la maison : à la cuisine… dans le
bureau… et dans la salle de bain, bien sûr. Surtout dans la salle de bain !
Outre la grande glace au-dessus du lavabo, il y a celui
qu’elle aime par-dessus tout. Pas très grand, de forme rectangulaire celui-là,
bordé de toute une série de petits carrelages en céramique jaune. Rien d’exceptionnel
ni de rare, mais attachant. Pourquoi lui plaît-il à ce point? D’où
vient-il ? D’une braderie du Fort
Jaco évidemment, elle a l’habitude de s’y rendre chaque été. Pas toujours avec
grande conviction, d’ailleurs, elle se contente de zigzaguer dans le flux des
badauds. Mais cette fois-là - Dieu sait
pourquoi - elle s’était tout de même arrêtée devant une échoppe d’objets
surannés. Coup de cœur ! Elle avait flashé sur un miroir de facture artisanale,
à l’allure un peu fruste. Et elle avait craqué, oui, l’avait ramené à la
maison. Mais où le mettre, où le caser ? C’est alors qu’elle avait songé à
sa mère… Puisque Maman déménageait, elle allait lui en faire cadeau !
Les années
avaient passé, Maman était partie, vaincue par une méchante bête qui l’avait
ravagée. Après les obsèques, il avait fallu vider le petit flat devenu inutile.
Le miroir aux carrelages de céramique était alors naturellement revenu dans les
mains d’Isabelle, d’autant plus attachant qu’il avait accompagné sa mère au jour le jour, témoin de ses petits
bonheurs quotidiens, de ses doutes aussi sans doute... Il devait en détenir,
des secrets, celui-là !
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